Édition du mercredi 18 janvier 2012
La population française, qui a atteint 65.350.000 d'habitants au 1er janvier 2012, a progressé de 10 millions d'habitants en 30 ans
Au 1er janvier 2012, la France compte 65,35 millions d’habitants, dont 63,46 millions en métropole (+349.000 personnes en un an). Selon l’INSEE qui a rendu public ce résultat hier lors de la conférence de presse sur le recensement qui débute jeudi 19 janvier, «la France se distingue en Europe avec une croissance démographique régulière et élevée par rapport à celle de ses voisins (+10 millions en 30 ans)». «Depuis le milieu des années 80, la France est devenue le deuxième pays de l’Union européenne par la taille de sa population», ajoute l’Institut.
La croissance démographique française est «portée principalement par un solde naturel élevé avec 827.000 naissances et 550.000 décès en 2011».
Plusieurs facteurs se conjuguent pour expliquer ce solde naturel important:
«- Avec 2,01 enfants par femme en moyenne en 2011, la fécondité française se maintient à un niveau relativement élevé (1,4 en Allemagne).Et cela bien que le nombre d’enfants par femme reste inférieur au seuil de renouvellement des générations (2,1 enfants par femme);
«- L’espérance de vie progresse et atteint 84,8 ans pour les femmes et 78,2 ans pour les hommes. Mais les gains d’espérance de vie d’une année sur l’autre ne contribuent que faiblement à l’écart important entre le nombre de naissances et de décès».
Le solde naturel élevé est principalement le fruit de l’histoire démographique française.
«- Les générations en âge d’avoir des enfants sont relativement nombreuses car leurs parents appartenaient aux classes elles aussi nombreuses du baby‐boom. Dans le même temps, les générations plus âgées, nées avant le baby‐boom représentent un nombre de personnes bien moins important».
En outre, l’INSEE observe que «dans les années 1980, la population augmentait surtout autour des grandes villes. Les zones éloignées des grandes villes, au nord comme au sud, perdaient de la population», mais «depuis 10 ans, la croissance de la population est plus homogène». La France a gagné 4,2 millions d’habitants et les espaces en décroissance sont plus rares. Toutefois, il existe encore une «diagonale moins dynamique» qui va des Ardennes au nord de la région toulousaine, en passant par la Champagne, la Bourgogne et l’ensemble du massif central. «De nombreux territoires de cette diagonale, à l’exception de certaines villes comme Clermont‐ Ferrand, perdent encore de la population mais de façon plus modérée», indique l’étude de l’INSEE.
Par ailleurs, «la comparaison avec les zones urbanisées révèle un lien très fort entres les zones de forte croissance démographique et les aires urbaines».
Pour accéder au bilan démographique publié par l’INSEE, utiliser les liens ci-dessous.
La croissance démographique française est «portée principalement par un solde naturel élevé avec 827.000 naissances et 550.000 décès en 2011».
Plusieurs facteurs se conjuguent pour expliquer ce solde naturel important:
«- Avec 2,01 enfants par femme en moyenne en 2011, la fécondité française se maintient à un niveau relativement élevé (1,4 en Allemagne).Et cela bien que le nombre d’enfants par femme reste inférieur au seuil de renouvellement des générations (2,1 enfants par femme);
«- L’espérance de vie progresse et atteint 84,8 ans pour les femmes et 78,2 ans pour les hommes. Mais les gains d’espérance de vie d’une année sur l’autre ne contribuent que faiblement à l’écart important entre le nombre de naissances et de décès».
Le solde naturel élevé est principalement le fruit de l’histoire démographique française.
«- Les générations en âge d’avoir des enfants sont relativement nombreuses car leurs parents appartenaient aux classes elles aussi nombreuses du baby‐boom. Dans le même temps, les générations plus âgées, nées avant le baby‐boom représentent un nombre de personnes bien moins important».
En outre, l’INSEE observe que «dans les années 1980, la population augmentait surtout autour des grandes villes. Les zones éloignées des grandes villes, au nord comme au sud, perdaient de la population», mais «depuis 10 ans, la croissance de la population est plus homogène». La France a gagné 4,2 millions d’habitants et les espaces en décroissance sont plus rares. Toutefois, il existe encore une «diagonale moins dynamique» qui va des Ardennes au nord de la région toulousaine, en passant par la Champagne, la Bourgogne et l’ensemble du massif central. «De nombreux territoires de cette diagonale, à l’exception de certaines villes comme Clermont‐ Ferrand, perdent encore de la population mais de façon plus modérée», indique l’étude de l’INSEE.
Par ailleurs, «la comparaison avec les zones urbanisées révèle un lien très fort entres les zones de forte croissance démographique et les aires urbaines».
Pour accéder au bilan démographique publié par l’INSEE, utiliser les liens ci-dessous.
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